Publié au Journal Officiel du 2 août, l'arrêté portant extension des 2 avenants salaires du secteur des particuliers employeurs et de l'emploi à domicile les rendra applicables au 1er septembre 2023.

Signataire de ces avenants, la CGT regrette que l'écart entre les minima conventionnels et la moyenne des salaires réellement versés soit si importante. Pour les assistantes maternelles, l'écart entre le salaire national net moyen (2022) est de 1,10 euros. Pour les gardes d'enfants à domicile, l'écart est de 0,73 euros.

La CGT a également alerté sur le salaire d'entrée des salariés du particulier employeur. Ce dernier a régulièrement été rattrapé par les différentes augmentations du SMIC, ce qui nécessite une revalorisation plus soutenue afin de ne plus faire partie des 171 branches professionnelles dont les minima sont en dessous du SMIC.

Globalement, la CGT se félicite de la réactivité du secteur qui a systématiquement répondu aux demandes d'ouvertures de négociations salariales effectuées par la CGT à chaque augmentation du SMIC.

La nouvelle convention collective a également une influence positive sur les rémunérations avec la majoration obligatoire des heures supplémentaires pour les assistantes maternelles ou encore le remboursement à 100% du titre de transport pour les gardes partagées. Les majorations liées aux titres  de branche ont également été maintenues, une avancée également obtenue par la CGT.

Nous poursuivons notre action, tant au niveau de la branche que des pouvoirs publics, notamment dans le cadre du comité de filière de la petite enfance, afin de renforcer l'attractivité des métiers du domicile. C'est dans ce cadre que nous portons avec vigueur la revendication d'une réforme immédiate des conditions d'attribution du CMG, de son renforcement pour l'accueil en horaires atypiques et l'égalité du reste à charge pour les parents employeurs qui emploient une garde d'enfant.  

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